dimanche 1 juin 2014



Jean-Baptiste et Laurence Fabre
Membre de









Les 10, 11 et 12 septembre derniers,
la Galerie Berger a organisé une
exposition privée dans les salons de
l'Hôtel de Guénégaud, à Paris, conjointement
avec les Galeries De Leye (Bruxelles),
Fabre (Genève) et Sladmore (Londres). 

A cette occasion, vous a été présentée
une sélection de meubles et d'objets d'ameublement
du 18e siècle, de pièces d'orfèvreries anciennes
du 15e au 19e siècles, et de bronzes de Maîtres
de la fin du 19e et du 20e siècles.

Vue du grand salon

 Galerie Berger organized a private exhibition,
 last 10th, 11th and 12th of September,
at Hôtel de Guénégaud in Paris,
with the Galleries De Leye (Brussels),
Fabre (Geneva) and Sladmore (London).

For the occasion, a selection of Furniture
and Works of Art from the 18th Century,
Goldsmith art pieces from the 15th
to the 19th Centuries and fine Bronze sculptures
from the end of the 19th and 20th Centuries
was presented.

lundi 5 mai 2014




Commode "aux Mascarons"

attribuée à François Mondon

 Dossier en cours



Réf. 1505

Actuellement en restauration, et en
attendant de la découvrir, cette
représentation "en squelette" de notre
commode, peut vous permettre,
en plus de sa description et de la notice
qui suit, de l'imaginer telle qu'elle est
en réalité. 


Il s'agit, en fait, d'une Commode,
"aux Mascarons", de forme tombeau,
en placage de bois précieux marqueté
en feuilles dans des encadrements.

Elle ouvre par quatre tiroirs sur trois
rangs séparés par des traverses
de façade ornées de cannelures
en laiton.

Elle présente une riche ornementation
de bronze doré à motifs de
chutes d'angle feuillagées en
trois parties ornées de mascarons,
entrées de serrure à cartouche,
rosaces à oves, poignées de tirage,
cornes d'abondance à rinceaux,
coquille, feuilles d'acanthe et sabots.

Dessus de marbre rouge royal à gorge
  
 François Mondon
(1694 - 1770)

http://galeriebergerlexique.blogspot.fr/search/label/MONDON


Époque Régence


Largeur 120 cm
Profondeur 64 cm
Hauteur 86 cm





Notice


Notre Commode est caractéristique de l’œuvre de François Mondon, qui s'était fait, notamment, une spécialité de commodes dites "en tombeau".  
Ces dernières présentaient toutes des galbes très prononcés sur les côtés, comme en façade, avec la particularité, pour certaines d'entre elles et à l'instar de la nôtre, d'être pourvues d'un tiroir inférieur à caissons avec une partie centrale en retrait, comme sur les commodes dites "à pont".

On retrouve, sur notre commode, une garniture de bronze doré d'une grande richesse et d'un répertoire ornemental tout aussi caractéristique de l'art et de la manière de cet ébéniste.
Feu "aux Lions"


Réf. 1504




Exceptionnel Feu en bronze
très finement ciselé et doré 
représentant des lions rugissants,
face à un dragon et à un aigle.






Il présente une très riche ornementation, 
dans l'esprit naturaliste, 
à motifs de coquilles, rocailles et nautiles 
entremêlés de guirlandes
et de rinceaux feuillagés.


Époque Régence  vers  1720

Largeur 38 cm
Hauteur 35.5 cm



Notice

Du temps de la Régence et du début du règne de Louis XV, on assiste à un exceptionnel renouvellement des formes et des motifs dans les Arts Décoratifs français.
Certains animaux fantastiques, tels que les dragons et les chimères, deviennent des ornements privilégiés pour les artisans et les artistes de cette époque.
Ainsi, en l'espace de quelques années, sont produits des chenets, appliques, pendules, consoles... souvent ornés de ces volatiles fabuleux et légendaires, qui fascinent l'imaginaire européen depuis plusieurs siècles et qui contribuent, tout particulièrement, à illustrer cette vogue, où ils sont, le plus souvent, représentés dans des postures menaçantes, la gueule ouverte et les ailes déployées, comme c'est le cas sur notre modèle, où des lions rugissants affrontent, respectivement, un dragon et un aigle.

Notre feu n'est pas sans évoquer l'esprit de Charles Cressent (1685-1768), de François-Antoine Vassé (1681-1736) ou de Lambert-Sigisbert Adam (1700-1759), qui étaient tous les trois des Sculpteurs et Bronziers contemporains et qui furent, chacun, à l'origine de modèles comparables.
A l'un, Charles Cressent, l'on attribue un feu sur lequel des lions, émergeant de rocailles, affrontent des chimères (Paris, 6 décembre 1989).
A l'autre, François-Antoine Vassé, un feu "aux dragons" (Doc. Hôtel George V à Paris).
Enfin à Lambert-Sigisbert Adam, un feu à sujets marins dont les bases, ornées de rocailles, concrétions et coquillages sont semblables aux nôtres, par l'esprit (Doc. Christie's Monaco et Christie's Londres, juin 1976).
Il est, cependant, difficile de se livrer à des attributions, tant de nombreux bronziers exécutèrent, tout au long de cette période, ce genre de modèle, afin de répondre à cet engouement pour l'exotisme.
Les fils de André-Charles Boulle livrent, eux-aussi et à peu près à la même époque, des feux de ce type pour différents Marchands-Merciers...



Exceptional pair of
Regence Chenets

Exceptional pair of Regence ormolu
Chenets, depicting roaring lions,
respectively facing a dragon
and an eagle.

Each with a very rich and
naturalist ornamentation, with
shells, rococo patterns, guarlands
and scrolling foliage.

Circa 1720


Width 15 in.
Height 14 in.

  Bibliographie

"Les Bronzes dorés français"
  Pierre Verlet
  Picard Éditeurs - 1987

  
"Vergoldete Bronzen"
   Hans Ottomeyer
   Peter Pröschel
   Klinkhardt & Biermann
   München - 1986
  
"Le Style Régence"
  Calin Demetrescu
  Les Éditions de l'Amateur - 2003


"Dictionnaire des Sculpteurs de l’École française
  du 18e siècle"
  Tome II
  Stanislas Lami
  Kraus Reprint - 1970


Grand Bureau Plat

à double face



 Réf. 1460 

Grand Bureau plat à double face,
de forme violonée, en placage
de satiné marqueté en feuilles
dans des encadrements.

Il ouvre par trois tiroirs en ceinture
et repose sur quatre pieds
cambrés "à facettes".

Il présente une très belle ornementation
de bronzes ajourés très finement
ciselés et dorés, dans l'esprit
rocaille, tels que : motifs feuillagés,
poignées de tirage, entrées de
serrure, croissants, encadrements,
chutes d'angle, descentes
de chute et sabots. 


Dessus gainé de cuir patiné à vignettes

  
Début du règne de Louis XV


Largeur  176 cm
Profondeur  95 cm
Hauteur  76 cm


Provenance

Collection Privée Européenne 



A fine Louis XV
bureau plat

A fine gilt-bronze-mounted
satiné and parquetry bureau plat.

The serpentine leather-lined top,
above three frieze drawers 
opposing three simulated drawers,
the knees with a foliate and
rocaille cast mount, the sides
with a pierced rocaille mount,
on cabriole legs terminating
in gilt-bronze scrolled feet.

Provenance

European Private Collection


Width  69 1/3 in.
Depth  37 1/2 in.
Height  29 3/4 in.

Suite de quatre Fauteuils
à dossier "à la reine"


 

Avant et après le garnissage


Réf. 1489 

Rare suite de quatre grands
Fauteuils à dossier "à la reine"
en bois de noyer ajouré,
finement mouluré, sculpté et ciré.



Ils présentent une riche ornementation,
dans l'esprit rocaille, telle que :
coquilles, feuilles d'acanthe,
fleurons, cartouches godronnés,
rinceaux feuillagés ornés de fleurettes
et reposent sur des pieds cambrés
se terminant en volutes.



Fin de l'époque Régence
Début du règne de Louis XV

Hauteur 102 cm
Largeur 66 cm
Profondeur 77 cm



A set of four large
walnut-wood Fauteuils

  A set of four large Regence / Louis XV
violin-shaped carved-walnut
wood Fauteuils.

The "à la Reine" shoulder-shaped
back, the recessed armrests and
the rectangular seat upholstered in
green silk velvet, within
a molded and pierced frame
with a rococo ornamentation, with
shells, acanthus leaves, flowers
and scrolled foliage, on four
cabriole legs terminating
in scrolled feet.

End of the Regence
Beginning of Louis XV's reign

Height 40 1/4 in.
Width 26 in.
Depth 30 1/4 in.
 


Mobilier de Salle à Manger

Dossier en cours




Réf. 1492

Mobilier de Salle à Manger
se composant de huit chaises cannées

à dossier "à la reine",
de forme violonée, en bois de hêtre,
mouluré, sculpté et ciré.

Elles présentent une belle ornementation,
de type rocaille, telle que : cartouches feuillagés,
rinceaux godronnés, volutes, fleurettes et
reposent sur des pieds cambrés
se terminant en volutes.



Fin de la Régence / Début du règne de Louis XV
Hauteur 93 cm
Largeur 48 cm
Profondeur 45 cm



A fine Regence/Louis XV
"Mobilier de Salle à Manger"

Rare and fine suite of Regence/Louis XV
caned violin-shaped, mouldered
and carved beechwood
"Mobilier de Salle à Manger",
including eight chairs.

Each with a "à la Reine" back within
a molded frame with a rococo
ornamentation, such as foliate
escutcheons, flowers and scrolls,
above a serpentine seat, on
four cabriole legs terminating
in scrolling feet.

End of the Regence / Beginning of Louis XV period
 

Height 31 1/2 in.
Width 18 /34 in.
Depth 17 3/4 in.

Grand Bureau Plat

"à la Grecque"

attribué à René Dubois
 


Réf. 1464

Grand Bureau Plat à double face,
de forme rectangulaire, en marqueterie
de bois de rose et d'amarante
ornée d'une frise de grecques.

  
Il ouvre par trois tiroirs, en ceinture,
deux tirettes latérales et repose
sur quatre pieds gaines à section
carrée et angles évidés.


Il présente une riche ornementation
de bronzes finement ciselés
et dorés, de type néoclassique,
tels que : lingotière, moulures, entrées
de serrure, rosaces, anneaux de
tirage, chutes d'angle, pastilles et sabots
à pans coupés se terminant
par une boule.



Dessus gainé de son cuir d'origine
en maroquin patiné


Paris, vers 1760 - 1765


René Dubois 
( 1739 - décembre 1799 )

Reçu Maître le 25 juin 1755  
  
http://galeriebergerlexique.blogspot.fr/search/label/DUBOIS


Largeur (fermé) 162 cm
Largeur (ouvert) 271 cm 
Profondeur  80.5 cm
Hauteur  76 cm



Notice
 
Ce bureau est caractéristique du style "à la grecque", qui se répandit à Paris au début des années 1760. Sa structure aux lignes rigides est typique du retour aux formes classiques et du rejet de celles du rocaille.
Le parti d'un retour au goût classique, en réaction aux excès du rocaille, prit naissance dans les années 1750. Certains, tels les architectes Blondel ou Contant d'Ivry, prônaient un modernisme mesuré (Eriksen, Early Neo-classicism in France, 1974, p.41), tandis que d'autres, comme le peintre Louis-Joseph Le Lorrain, très marqués par Piranèse, se plaisaient à faire une relecture extrême de l'art Antique. Le Lorrain fut à l'origine de la première concrétisation de ce mouvement dans le domaine des arts décoratifs. Il reçut en effet commande d'un mobilier par le jeune collectionneur Lalive de Jully, alors introducteur des ambassades à Versailles. Il lui fut livré sans doute dès 1756. Certains commentateurs parlèrent de création "à la grecque", expression désignant alors, d'une manière générale, tout ce qui se réclamait de l'Antiquité. D'autres, tel Mariette, firent référence au style d'André-Charles Boulle, établissant ainsi un lien avec le style Louis XIV. L'appellation "à la grecque" eut un franc succès et qualifia cette mode qui déferla sur Paris durant toute la décennie suivante. Ainsi, Lalive s'en plaignait dans son Catalogue historique qu'il publia en 1764, précisant que même les devantures de boutiques se faisaient maintenant "à la grecque".

Notre bureau s'inscrit dans cette mouvance de meubles, réalisés dans le goût de celui de Lalive, pour de grands collectionneurs soucieux d'afficher leur appartenance au petit cercle des "modernes". Le bureau dessiné par Le Lorrain, aujourd'hui visible au château de Chantilly et réalisé par l'ébéniste Joseph Baumhauer (Augarde, "Joseph Baumhauer", in L'Estampille, n° 204, juin 1987, p.14), inspira d'autres ébénistes parmi lesquels Philippe-Claude Montigny. On connaît en effet de cet ébéniste neuf grands bureaux plats présentant un vocabulaire décoratif très proche (Quéré, Montigny, ébéniste, mémoire de maîtrise, Paris IV-Sorbonne, tome II, 2000, pp.IV-XVIII). Or, Montigny était le cousin de Jacques Dubois et, de ce fait, parent du fils de ce dernier, René. La collaboration entre les deux ateliers est attestée par la présence parfois simultanée des estampilles "Dubois" et "Montigny" sur certains meubles et plusieurs actes juridiques prouvent les relations intimes entretenues par les deux familles. Il est d'ailleurs à peu près certain que Montigny, qui ne possédait pas de boutique, écoulait une partie de sa marchandise par le biais de celle de ses cousins. Revendeurs, les Dubois pouvaient alors apposer leur marque, comme les statuts corporatifs les y obligeaient.

Les bureaux de Montigny sont datables des années 1766 (accession à la maîtrise)-1775, les plus précoces étant identiques au nôtre, les derniers évoluant vers une forme plus légère, plus proche de Weisweiler, notamment du fait de leurs pieds à section octogonale. On sait, en outre, que dans l'inventaire dressé en 1763, lors du décès de Jacques Dubois, figurent déjà un bureau, une commode et une table "à la grecque". On aurait pu en conclure que ce sont les Dubois qui étaient à l'origine de cette forme de meuble puisque Montigny à cette date n'était pas maître, mais il est aujourd'hui établi (Quéré, 2000, tome I, p.20) que ce dernier travaillait dès 1761 en tant qu'ouvrier libre et donc sans possibilité d'estampiller, mais avec une capacité à produire des meubles nouveaux. Il possédait son propre atelier et n'appartenait pas directement de ce fait à l'équipe travaillant pour Dubois.

Différents éléments sont caractéristiques de l’œuvre des Dubois. On remarquera notamment, les angles évidés des pieds gaines à section carrée. Cette formule sera reprise par Montigny, tout comme la lingotière parfaitement rectiligne qui ceinture le plateau du meuble. Ces deux éléments se retrouvent clairement sur un petit bureau de Dubois (Eriksen, 1974, fig. 100) identifié comme étant celui livré à Croome Court dès janvier 1763 pour le Comte de Coventry par le marchand mercier Poirier. Ce modèle fut à l'origine de l'engouement pour le goût grec outre-manche comme le prouve un certain nombre de copies anglaises.


A late Louis XV gilt bronze
mounted "à la grecque"
marquetry Bureau Plat 
attributed to René Dubois.

The rectangular top 
with brass bound edge
and inset with the original leather 
above a Greek key frieze fitted
with three drawers
on square tapering legs.


René Dubois 
( 1739 - December 1799 )

Master received in June 1755  


Width (closed) 63 3/4 in.
Width (open) 106 2/3 in. 
Depth 31 3/4 in.
Height   29 3/4 in.

  
 

Note

This desk is characteristic of the style à la grecque, which was very popular in Paris in the early 1760's. Its strict structure is typical of the return to classical forms and the rejection of rocaille.
  
The return to classicism, as a reaction to the excesses of the rocaille movement, came to light in the 1750's. Some people, such as the architects Blondel and Contant d'Ivry advocated a measured modernism (Eriksen , Early Neoclassicism in France, 1974, p. 41), while others, such as the artist Louis-Joseph Le Lorrain, very influenced by Piranes, took pleasure in reinventing antiquity. Le Lorrain was the precursor of the first realisation of this movement in the decorative arts. The young collector Lalive de Jully, who was attached to the Embassies at Versailles, commissioned a suite of furniture in the new taste. It was completed as early as 1756. Some observers spoke of a creation à la grecque, an expression, which at that time, referred to anything to do with antiquity. Others, such as Mariett, alluded to the style of André-Charles Boulle establishing therefore a link with Louis XIV style. The name à la grecque was very popular and qualified the fashion, which swept through Paris for the next ten years. So much so, that Lalive complained in his Catalogue historique published in 1764, mentioning that even shop fronts were now built à la grecque.
  
This desk falls within the sphere of influence, made like the furniture of Lalive, for important collections, who were anxious to establish that they belonged to that narrow circle of modernes. The desk, designed by Le Lorrain, which is today at Château de Chantilly, was made by the cabinetmaker Joseph Baumhauer (Augarde, "Joseph Baumhauer", L'Estampille, n°204, June 1987, p. 14) and influenced others, such as Philippe Claude Montigny. Nine large desks, similar in design to the desk of Lalive, are known (Quéré, Montigny, ébéniste, Mémoire de Maîtrise Paris IV-Sorbonne, Tome II, 2000, pp.IV-XVIII). Montigny was Jacques Dubois's cousin and godfather of his son René. The collaboration between the two workshops is evident from several pieces of furniture, which are stamped both "Dubois" and "Montigny" and from certain official documents, proving the intimate relationship between the families. As Montigny himself did not have a shop, he most certainly sold some of his stock with the help of his cousin. As retailers, the Dubois family had a legal obligation to stamp the pieces they were selling.
  
Desks by Montigny can be dated from 1766, the year when he was made maître, up to 1775, the earlier examples being similar to this desk, but latter ones taking on a lighter identity, closer to Weisweiler, with for example, octagonal legs. When Jacques Dubois died in 1763 an inventory lists a desk, a commode and a table à la grecque. Although we may have concluded that Dubois was the innovator of this type of furniture, since Montigny was not made maître until 1763, we now know (Quéré, 2000, Volume 1, p.20) that Montigny worked independently and although he could not have stamped his pieces, he had the ability to create new designs. He had his own workshop and did not mix with the team working for Dubois.
  
Different facets are characteristic of Dubois' work. Among others, the grooved edges of the square tapering legs. That formula will be reused by Montigny, as will the gilt band around the top of the stable. These two features reappear on a small desk by Dubois (Eriksen, 1974, fig.100), which was identified as the one commissioned for Croome Court by the Earl of Coventry as early as 1763 through the marchand mercier Poirier. That desk was the beginning of the passion for the taste à la grecque in England, being confirmed by the existence of a certain number of English copies.

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